mercredi 2 septembre 2009
VTT avec Serge
VTT, MCF... que d'initiales, on s'y perd !
En tout cas merci à Serge pour ces journées VTT !
Grand jeux : où sont-ils cachés ?
Rien à gagner, rien à perdre, mais saurez-vous les trouver ?
Ponpon, Nicolas et Audrey se cachent (plus ou moins bien c'est vrai) dans ces photos.
Et n'hésitez pas à jouer avec vos voisins !
Ponpon, Nicolas et Audrey se cachent (plus ou moins bien c'est vrai) dans ces photos.
Et n'hésitez pas à jouer avec vos voisins !
Petite fleur de Vendée
Un jour au fond de la Vallée d'Aspe j'ai trouvé une petite fleur de Vendée triste entre deux poubelles.
C'était pas sa place.
Sa place elle est entre deux arbres ou entre deux fleurs, avec son sourire plein de vie.
Petite fleur vendéenne, n'oublie pas que dans poubelle il y a belle.
Et si toi qui passes par hasard sur ce blog tu ne comprends pas ce que tout ça veut dire, c'est pas bien grave, quelque part en Vendée, il y a une fleur jolie qui a compris et c'est bien là l'essentiel non ?
C'était pas sa place.
Sa place elle est entre deux arbres ou entre deux fleurs, avec son sourire plein de vie.
Petite fleur vendéenne, n'oublie pas que dans poubelle il y a belle.
Et si toi qui passes par hasard sur ce blog tu ne comprends pas ce que tout ça veut dire, c'est pas bien grave, quelque part en Vendée, il y a une fleur jolie qui a compris et c'est bien là l'essentiel non ?
Mon gros mimile
Une grande gueule accroché à un grand corps avec de gros poings, et au milieu de tout ça, un grand coeur. Et oui mon Mimile, même si tes gros poings peuvent te faire faire de grosses bêtises, il y a dessous un gros coeur qui peut te faire faire de belles choses. Et ça toi et moi on le sait.
Tu te souviens de l'histoire du boomerang ?
Si tu fais l'idiot avec les autres, tôt ou tard, le boomerang reviens, et ça peut faire mal. Mais ce que ma petite vie m'a fait voir, c'est que si t'es sympa, le boomerang revient aussi, et là ça fait plaisir !
Reprends ton stylo, il te va bien, et prends ta part de bonheur t'en que tu y es.
Tu y as droit, comme les autres.
Tu te souviens de l'histoire du boomerang ?
Si tu fais l'idiot avec les autres, tôt ou tard, le boomerang reviens, et ça peut faire mal. Mais ce que ma petite vie m'a fait voir, c'est que si t'es sympa, le boomerang revient aussi, et là ça fait plaisir !
Reprends ton stylo, il te va bien, et prends ta part de bonheur t'en que tu y es.
Tu y as droit, comme les autres.
lundi 31 août 2009
J'aime l'âne si doux
J’aime l’âne si doux
marchant le long des houx.
Il prend garde aux abeilles
et bouge ses oreilles ;
et il porte les pauvres
et des sacs remplis d’orge.
Il va, près des fossés,
d’un petit pas cassé.
Mon amie le croit bête
parce qu’il est poète.
Il réfléchit toujours.
Ses yeux sont en velours.
Jeune fille au doux cœur,
tu n’as pas sa douceur :
car il est devant Dieu
l’âne doux du ciel bleu.
Et il reste à l’étable,
fatigué, misérable,
ayant bien fatigué
ses pauvres petits pieds.
Il a fait son devoir
du matin jusqu’au soir.
Qu’as-tu fait jeune fille ?
Tu as tiré l’aiguille...
Mais l’âne s’est blessé :
la mouche l’a piqué.
Il a tant travaillé
que ça vous fait pitié.
Qu’as-tu mangé petite ?
— T’as mangé des cerises.
L’âne n’a pas eu d’orge,
car le maître est trop pauvre.
Il a sucé la corde,
puis a dormi dans l’ombre...
La corde de ton cœur
n’a pas cette douceur.
Il est l’âne si doux
marchant le long des houx.
J’ai le cœur ulcéré :
ce mot-là te plairait.
Dis-moi donc, ma chérie,
si je pleure ou je ris ?
Va trouver le vieil âne,
et dis-lui que mon âme
est sur les grands chemins,
comme lui le matin.
Demande-lui, chérie,
si je pleure ou je ris ?
Je doute qu’il réponde :
il marchera dans l’ombre,
crevé par la douceur,
sur le chemin en fleurs.
marchant le long des houx.
Il prend garde aux abeilles
et bouge ses oreilles ;
et il porte les pauvres
et des sacs remplis d’orge.
Il va, près des fossés,
d’un petit pas cassé.
Mon amie le croit bête
parce qu’il est poète.
Il réfléchit toujours.
Ses yeux sont en velours.
Jeune fille au doux cœur,
tu n’as pas sa douceur :
car il est devant Dieu
l’âne doux du ciel bleu.
Et il reste à l’étable,
fatigué, misérable,
ayant bien fatigué
ses pauvres petits pieds.
Il a fait son devoir
du matin jusqu’au soir.
Qu’as-tu fait jeune fille ?
Tu as tiré l’aiguille...
Mais l’âne s’est blessé :
la mouche l’a piqué.
Il a tant travaillé
que ça vous fait pitié.
Qu’as-tu mangé petite ?
— T’as mangé des cerises.
L’âne n’a pas eu d’orge,
car le maître est trop pauvre.
Il a sucé la corde,
puis a dormi dans l’ombre...
La corde de ton cœur
n’a pas cette douceur.
Il est l’âne si doux
marchant le long des houx.
J’ai le cœur ulcéré :
ce mot-là te plairait.
Dis-moi donc, ma chérie,
si je pleure ou je ris ?
Va trouver le vieil âne,
et dis-lui que mon âme
est sur les grands chemins,
comme lui le matin.
Demande-lui, chérie,
si je pleure ou je ris ?
Je doute qu’il réponde :
il marchera dans l’ombre,
crevé par la douceur,
sur le chemin en fleurs.
Poème de Francis Jammes
dimanche 30 août 2009
On a perdu le sentier...
"Tu te souviens quand je t'avais dit qu'on avait perdu le sentier ?"
Cette question est devenu un des piliers de notre itinérance. Pourquoi ? Parce qu'un type dénommé Nicolas nous a fait découvrir les deux minutes du peuple.
Cette question est devenu un des piliers de notre itinérance. Pourquoi ? Parce qu'un type dénommé Nicolas nous a fait découvrir les deux minutes du peuple.
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